Une ONG suisse lance, Nike Tn avec l’appui des Nations Unies et en partenariat notamment avec la Sorbonne, une université au sein du camp de réfugiés de Musasa, au Burundi.
C’est une première: à la rentrée prochaine, une université ouvrira ses portes au sein d’un camp de réfugiés. Jusqu’à présent, des ONG assuraient sur place l’éducation de ces enfants déplacés, mais jamais après l’équivalent du baccalauréat. «Dans les camps, les jeunes qui viennent d’avoir le bac passent souvent à la trappe parce que l’urgence, ce sont les plus petits», atteste un ingénieur rwandais, qui a lui même connu l’exil au Congo et au Burundi avant d’obtenir l’asile en France.
Pour ces adolescents, jusqu’à présent, seules quelques bourses étaient disponibles pour aller étudier sur d’autres continents. Très peu pouvaient en bénéficier, et la plupart trouvaient ensuite un travail sur place, et ne rentraient donc pas en Afrique. L’artiste Yvelyne Wood, Nike
Tn Pas Cher à l’initiative de ce projet novateur baptisé UniRef, a voulu changer la donne.
Des formations réalisées en partenariat avec de prestigieuses institutions
L’objectif poursuivi est double. Il s’agit à la fois de permettre aux jeunes d’accéder à une formation de qualité, adaptée aux besoins et au contexte de la région, mais aussi de leur faire «reprendre goût à la vie» pour qu’ils puissent, à terme, «quitter le camp dans de bonnes conditions, prêts à aller vers l’extérieur». Pour tous, le programme débutera par une année propédeutique réalisée en partenariat avec le CNED dans le but de gommer les disparités de niveaux entre élèves et de les préparer à leur cursus futur. Ils pourront ensuite choisir entre BTS ou Bachelor, et éventuellement poursuivre en master dans différents domaines: comptabilité, commerce, Cheap
Jordan Shoes marketing et agrobusiness. Toutes ces formations sont réalisées en partenariat avec d’autres établissements, dont Polytechnique Lausanne. «Nos étudiants sortirons diplômés de l’UniRef, et nous.
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