L'initiative franco-allemande pour un Nike Requin accord de paix en Ukraine consacre le « format Normandie », dessiné par l'Élysée le 6 juin, en marge des cérémonies du Débarquement.
Sur tous les fronts. C'est avec des petits yeux et des lapsus, soulagé mais épuisé, que le chef de l'État français est arrivé à Bruxelles, jeudi après-midi. Le Conseil européen avait été retardé pour laisser à François Hollande et à la chancelière allemande, Angela Merkel, le temps de revenir de Minsk, où ils ont passé seize heures à négocier avec les présidents russe et ukrainien pour obtenir un accord sur l'Ukraine.
Depuis Bruxelles, où il a donné une conférence de presse dans la soirée, le président s'est félicité de cet «accord global», qui «n'était pas donné d'avance». «Nous avons débouché sur un texte, a-t-il insisté. Il y a eu tellement d'hésitations, tellement d'interrogations… nous pensons qu'une étape a été franchie.» Pour Hollande, TN Requin qui a insisté sur le respect du cessez-le-feu, cet accord constitue un «espoir», même s'il reste «fragile». «Nous n'en sommes qu'au début du processus», a-t-il prudemment reconnu.
Cet accord sur l'Ukraine a été assorti le même jour d'un succès sur le front de la diplomatie économique, avec la confirmation par le chef de l'État de l'achat par l'Égypte de 24 avions de combat Rafale, d'une frégate et de missiles, pour un montant estimé à plus de cinq milliards d'euros. « Le premier contrat à l'exportation du Rafale», s'est félicité le président, qui a vanté «la mobilisation de l'État» et les «effets sur l'emploi».
La veille à Minsk, Hollande et Merkel sont arrivés ensemble dans le hall gigantesque du palais présidentiel, Nike TN après un conciliabule dans l'A 310 de la chancelière, stationné sur le tarmac de l'aéroport, le Falcon.
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