A l'issue de tractations Requin Tn particulièrement longues et difficiles, l'Organisation de la francophonie (OIF), dont une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis en sommet à Dakar (Sénégal), s'est donné une image de modernité en désignant « par consensus et à huis clos », dimanche 30 novembre, la Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean à sa tête.
C'est la première fois qu'une femme, jeune de surcroît, dirigera ce « Commonwealth à la française », qui est véritablement né à Hanoï en 1997, sur les bases d'une modeste agence de coopération culturelle et technique créée trente ans plus tôt. C'est aussi la première fois qu'une représentante d'un pays du Nord occupera le poste de secrétaire générale, à la suite de l'Egyptien Boutros Boutros Ghali et du Sénégalais Abdou Diouf, « âme » de la Francophonie depuis douze ans.
Les pays africains – la moitié des pays membres à part entière de l'OIF – considéraient que ce poste leur revenait presque de droit. Il leur a échappé en raison de leurs divisions persistantes. Nike Ninja Depuis juin, ils étaient invités par la France à s'entendre sur l'un des cinq candidats en lice, parmi lesquels quatre des leurs – l'ex-président burundais Pierre Buyoya, l'écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l'ex-premier ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac et l'ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
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UNE VICTOIRE À L'ARRACHÉ
De son côté, le président François Hollande, encouragé par Abdou Diouf, avait proposé à l'ex-président Blaise Compaoré du Burkina Faso d'hériter du poste, mais sa chuter, fin octobre, a laissé Paris « sans favori ». Jusqu'aux derniers moments, le chef de l'Etat français, déterminé à rompre avec les pratiques de ses prédécesseurs, Chaussures
TN a affirmé qu'il se plierait à ce consensus africain, qui n'est jamais venu.
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