« Notre économie va mal. Nike TN Elle est bridée par trente années d'une politique qui a progressivement étouffé les entreprises de toutes tailles par une accumulation de charges, de contraintes, de taxes et de sanctions. » C'est en ces termes que le Medef, la CGPME et l'UPA (organisation représentative des artisans et commerçants de proximité) avaient expliqué les raisons du mouvement qui commence lundi 1er décembre, lorsqu'ils l'ont annoncé à la mi-novembre.
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Tout au long de cette semaine, une partie des patrons se mobilisera pour protester contre la politique économique de la France. Ils descendront dans la rue lundi 1er décembre à Paris et à Toulouse, à l'appel de la CGPME, qui attend 2 000 à 3 000 personnes dans la capitale. C'est la première fois que ce syndicat appelle à manifester depuis l'introduction de la semaine de 35 heures au début des années 2000. Le cortège parisien fera une halte devant le ministère de l'économie.
« EXASPÉRATION »
Le Medef, quant à lui, Air Max n'a pas appelé à manifester, privilégiant « une mobilisation qui se veut à la fois positive, républicaine et pédagogique » avec des réunions de militants et une campagne sur Internet. L'UPA, de son côté, a choisi une autre forme d'action, en prévoyant de publier mardi une lettre ouverte à François Hollande dans une soixantaine de quotidiens. L'organisation arpentera également la France dans un autocar portant le slogan : « La croissance et l'emploi, c'est nous ! »
« Il y a une exaspération des chefs d'entreprise et une souffrance face à une situation économique très difficile », a souligné le secrétaire général de la CGPME, Jean-Eudes du Mesnil, qui insiste sur trois points : « le compte pénibilité, l'interdiction d'embaucher quelqu'un moins de 24 heures par semaine et l'obligation Tn Pas Cher d'informer les salariés en cas de cession d'entreprise ».
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